"C’est l’Inuit qui gardera le souvenir du Blanc" de Lilian Bathelot
Sous de faux airs de simple fiction futuriste, « C’est l’Inuit qui gardera le souvenir du Blanc » offre vaste matière à réflexion sur des thèmes aussi importants que la préservation de l’essence humaine, la protection de la planète, le racisme, pour n’en citer que quelques-uns.
Voilà le lecteur plongé dans la plus grande perplexité, habilement entretenue par Lilian Bathelot, tout au long de son récit, par le procédé du paradoxe.
Faisant ressortir le contraste entre la suprématie d’une société hyper-technologique et une minorité indigène aux coutumes ancestrales, l’auteur prouve que la réalité est au-delà des apparences.
Sans doute nous délivre-t-il là un message quasi prophétique : à force d’ignorer le lien avec la terre de nos ancêtres, à force de vouloir tout contrôler, ne risque-t-on pas de perdre l’essentiel : la pureté des sentiments, l’authenticité, la Liberté ?
Ne risque-t-on pas de se perdre soi-même ?
Oui, vraiment, « C’est l’Inuit qui gardera le souvenir du Blanc » n’est pas qu’une simple fiction futuriste.
— Psyché
Éditions Le Navire en pleine ville
ISBN : 2-91651704-9
252 pages