#DRMDay – Le 6 mai contre les DRM
Aujourd’hui, 6 mai, c’est donc la journée contre les DRM.
Pour ceux qui auraient vécu sur une île déserte et paradisiaque, privée du net (mais est-ce bien paradisiaque dans ce cas ? o_O ), et qui se sauraient donc pas ce que sont les DRM, je vous fais un petit résumé à ma sauce :
L’idée est de poser un verrou sur le fichier numérique pour qu’il ne soit pas dupliqué (donc piraté) à l’infini.
Dans la pratique, ça veut dire que le fichier ne pourra pas passer d’appareils en appareils au fil des années puisque les copies seront limitées : j’ai un ordi fixe, mes livres y sont sauvegardés comme mes photos ou mes divers documents. D’année en année, je vais changer soit d’ordi soit de liseuse. Ou avoir plusieurs ordis/liseuses ou vouloir mettre mes livres sur mon smartphone ou…
Bref, avec le DRM, un livre acheté ne l’est en réalité pas puisque je ne peux en disposer librement et indéfiniment.
Par contre, la personne douée en informatique et qui veut pirater ledit fichier, elle saura tout à fait comment faire.
Bref, vous l’aurez compris, le DRM, c’est « contre » le lecteur. Le client, celui pour lequel on oeuvre.
Et, aujourd’hui, c’est le jour idéal donc pour en causer et dire pourquoi ça craint.
Le site à l’origine de l’initiative est en anglais à defectivebydesign.org/dayagainstdrm.
A cette occasion, Actualitté a décidé d’ouvrir une large tribune aux acteurs de livre numérique : auteurs, éditeurs, libraires… mais aussi lecteurs.
J’ai donc saisi l’occasion de cette tribune pour partager à voix haute tout à la fois notre position aux Vagabonds du Rêve et ma position en tant qu’écrivaine (et, je l’avoue sans honte, ce sont les mêmes 😛 ).
Parce que, quand on est éditeur associatif et bénévole, c’est forcément qu’on croit tout à la fois aux auteurs et aux créateurs, mais également aux lecteurs sans lesquels notre aventure n’aurait tout simplement aucun sens.