« Fragment » de Warren Fahy
Quelles images d’une île perdue au milieu du Pacifique ? Celles d’un Eden retrouvé ? Que non, bien celles de l’enfer plutôt. Si effrayantes que le capitaine Henders, qui avait tenté d’y aborder en 1791, s’était contenté de signaler l’existence de l’île sans un mot de plus dans le journal de bord.
Une île inconnue appelée à le rester, même si Nell Duckworth, une jeune botaniste, rêverait la découvrir un jour. Mais si la jeune femme fait partie d’une équipe de scientifiques, c’est dans le cadre d’une émission de télé. Encore qu’elle-même et ses collègues représentent surtout la caution « science » de l’émission. L’île de Henders n’est donc pas au programme mais, signe du destin ?, à peine leur navire en était-il proche qu’il a perçu un signal de détresse. À la grande joie de Nell, les voilà obligés de modifier leur route.
Pourtant, à peine débarquée, leur petite expédition se trouve attaquée par une faune féroce. Seuls deux d’entre eux en reviendront mais les quelques images qui ont été filmées en direct avant leur coupure brutale ont fait le tour de la planète.
Incroyable réalité ou canular ? Dans le doute, les grands moyens. Il ne faut guère de temps pour que l’armée américaine isole les lieux sur demande expresse du Président. Pensez, un territoire inconnu qui aurait suivi une évolution parallèle depuis des millions d’années ! Car c’est bien de cela qu’il s’agit.
Il faut donc installer au plus vite des laboratoires sur place et étudier la chose. Y envoyer aussi deux scientifiques réputés quoique fort différents dans leur démarche : Geoffrey R. Binswanger, un curieux passionné par la nouveauté dont les causeries sont très fréquentées, et Thatcher Redmond qui, faute d’obtenir la reconnaissance de ses recherches, a atteint la célébrité en écrivant un livre polémique, Le Facteur humain.
Et il faut obtenir des résultats encore plus vite car les États-Unis ne peuvent se permettre de garder cette extraordinaire découverte pour eux seuls. Mais c’est faire bon marché du danger rencontré.
Rien de transcendant mais un livre qui se lit vite et sans déplaisir. En fait, un film, à la fois dans son traitement et dans le découpage. Le roman est d’ailleurs présenté comme en cours d’adaptation à Hollywood et ce n’est pas surprenant. Un Jurassic Park à la sauce environnementale, en somme, doublé d’un questionnement sur l’évolution des espèces et les valeurs de l’humanité.
Une île inconnue appelée à le rester, même si Nell Duckworth, une jeune botaniste, rêverait la découvrir un jour. Mais si la jeune femme fait partie d’une équipe de scientifiques, c’est dans le cadre d’une émission de télé. Encore qu’elle-même et ses collègues représentent surtout la caution « science » de l’émission. L’île de Henders n’est donc pas au programme mais, signe du destin ?, à peine leur navire en était-il proche qu’il a perçu un signal de détresse. À la grande joie de Nell, les voilà obligés de modifier leur route.
Pourtant, à peine débarquée, leur petite expédition se trouve attaquée par une faune féroce. Seuls deux d’entre eux en reviendront mais les quelques images qui ont été filmées en direct avant leur coupure brutale ont fait le tour de la planète.
Incroyable réalité ou canular ? Dans le doute, les grands moyens. Il ne faut guère de temps pour que l’armée américaine isole les lieux sur demande expresse du Président. Pensez, un territoire inconnu qui aurait suivi une évolution parallèle depuis des millions d’années ! Car c’est bien de cela qu’il s’agit.
Il faut donc installer au plus vite des laboratoires sur place et étudier la chose. Y envoyer aussi deux scientifiques réputés quoique fort différents dans leur démarche : Geoffrey R. Binswanger, un curieux passionné par la nouveauté dont les causeries sont très fréquentées, et Thatcher Redmond qui, faute d’obtenir la reconnaissance de ses recherches, a atteint la célébrité en écrivant un livre polémique, Le Facteur humain.
Et il faut obtenir des résultats encore plus vite car les États-Unis ne peuvent se permettre de garder cette extraordinaire découverte pour eux seuls. Mais c’est faire bon marché du danger rencontré.
Rien de transcendant mais un livre qui se lit vite et sans déplaisir. En fait, un film, à la fois dans son traitement et dans le découpage. Le roman est d’ailleurs présenté comme en cours d’adaptation à Hollywood et ce n’est pas surprenant. Un Jurassic Park à la sauce environnementale, en somme, doublé d’un questionnement sur l’évolution des espèces et les valeurs de l’humanité.
Éditions J’Ai lu
511 pages – 8,40 €
ISBN : 978-2-290-02792-9