La Gazette du Petit Peuple n°1
Il était une fois deux jeunes femmes qui désiraient ré-enchanter leur quotidien, et accessoirement celui des gens prêts à les suivre dans leur rêverie. L’une maniait les mots, l’autre le crayon et la plume. Elles prirent pseudonymes féeriques (respectivement : Améthyste Fineplume et Raphaëlle de l’Orlias) et fondèrent l’association le Souffle d’Eole où une poignée d’autres amis du Merveilleux vint les rejoindre. La concrétisation de leur passion ne tarda pas : La Gazette du petit peuple vit le jour avec la bénédiction des fées et des amoureux de l’Imaginaire.
Après un numéro pilote surtout destiné à se dégourdir les idées et à recueillir les impressions d’un lectorat test, voici le véritable premier opus de ce fanzine. Et sans surprise, il en possède les qualités et les Le ton est aussi léger – et malhabile – que pour le texte précédent. Il est vraisemblable que les deux émanent d’un même auteur. En tout cas, nous avons droit au même type d’humour un peu facile. Ce premier épisode nous permet de faire la connaissance de quelques personnages qui seront probablement les protagonistes clés de la Saga. Les héros sont pour l’instant très archétypiques, et leurs péripéties guère originales. Souhaitons que cela s’améliore par la suite.
Pour en rester à la partie « De l?autre côté du miroir », l?idée de cette Gazette alternative plus légère et souriante que le reste du fanzine est louable. Dommage que ses (son ?) rédacteurs manquent encore de pratique et ne parviennent pas vraiment à la faire vivre. En dehors du conte culinaire de Mémé Biscuit, aussi appétissant que lumineux, cette section n?est pas à la hauteur de ses ambitions et plombe un peu la fin du fanzine plutôt que de l?amener à l?apothéose.
Pour en rester à la partie « De l’autre côté du miroir », l’idée de cette Gazette alternative plus légère et souriante que le reste du fanzine est louable. Dommage que ses (son ?) rédacteurs manquent encore de pratique et ne parviennent pas vraiment à la faire vivre. En dehors du conte culinaire de Mémé Biscuit, aussi appétissant que lumineux, cette section n’est pas à la hauteur de ses ambitions et plombe un peu la fin du fanzine plutôt que de l’amener à l’apothéose.
Heureusement, ce moment de faiblesse et les quelques grosses fautes qui ont échappé au correcteur, ne font pas oublier la qualité et le sérieux de l’ensemble.
La Gazette du Petit Peuple est l’œuvre d’une équipe aussi compétente que motivée et est vivement conseillé à tous les amateurs de fantasy féerique et de beaux fanzines.
— Neocrate
Bimestriel
48 pages; format A4
5€
lesouffledeole.net