"La Guerre des Spectres – Les guerres de l’ombre et de la lumière Tome I" de Janny Wurts
Parce qu’en tous temps et en tous lieux les temples ont toujours affirmé détenir la seule et unique vérité, quand la vérité ne peut naître qu’à la lumière d’un long cheminement de la conscience, les sages du Septième âge sont allés puiser dans leurs souvenirs les origines des guerres de l’Ombre et de la Lumière qui bouleversèrent Athéra dans un lointain passé. Ainsi chacun pourra juger en son cœur si le Bien fut du côté de la Lumière comme l’affirme le clergé ou celui de l’Ombre.
Car il fut un temps où l’Ombre et la Lumière marchèrent ensemble. Ainsi commencent les chroniques, quand Arithon s’Ffalen, Maître de l’Ombre, prince sorcier et pirate fut fait prisonnier par le roi d’Amroth, son ennemi mais aussi son grand-père. Et quand Lysaer s’Illesid, le petit-fils légitime se laissa toucher par une étrange compassion.
C’est ainsi que les deux demi-frères furent ensemble exilés du royaume et de DascenElur, obligés de s’unir, de très mauvais gré, pour traverser le désert effrayant où ils étaient jetés et, enfin, atteindre la porte de Finismonde.
Ils arriveront à la franchir pour se trouver confrontés à un tout autre danger : leur venue était attendue par des mages car annoncée par une prophétie. Et s’il y a bien une chose plus redoutable que d’être l’objet d’une prophétie, c’est que des mages aient décidé que vous l’accompliriez, surtout lorsque l’on est pas « un » héros, mais deux, dont les pouvoirs sont partagés et que ce que l’on aimerait par-dessus tout, c’est rentrer chez soi.
Ils réussiront néanmoins leur première tâche, celle de ramener la lumière dans ce monde qui l’a perdue mais ils se heurteront ensuite à leur propre nature.
Il est des amitiés qui commencent mal, puis résistent à tout. Il en est d’autres qui commencent mal et finissent plus mal encore. La rivalité entre Lysaer qui possède le pouvoir de la lumière mais n’a pas appris à en user comme Arithon, élevé par un sorcier, l’a pu, va d’autant plus s’exacerber que la magie maudite de la Brume spectrale qu’ils auront vaincue aura laissé des traces sur leurs âmes.
La gracieuse Elaira, élève de la Prime-enchanteresse, ne pourra être qu’une aide partielle pour Arithon puisque son ordre, même si ses buts sont similaires à celui des mages, s’y oppose presque systématiquement. Quant aux peuples restés fidèles aux princes du temps jadis, ils apprendront dans la douleur ce qu’il en coûte d’avoir si longtemps espéré.
S’ajoutent à ces personnages Dakar, apprenti-magicien ivrogne et prophète, un barde de talent – non, deux – sans compter des dragons, des soldats généreux et des bourgeois cupides et traitres.
Bref, de la fantasy qui sans être vraiment originale – mais c’est là une denrée rarissime – est suffisamment solide et bien écrite pour être agréable à lire.
C’est ainsi que les deux demi-frères furent ensemble exilés du royaume et de DascenElur, obligés de s’unir, de très mauvais gré, pour traverser le désert effrayant où ils étaient jetés et, enfin, atteindre la porte de Finismonde.
Ils arriveront à la franchir pour se trouver confrontés à un tout autre danger : leur venue était attendue par des mages car annoncée par une prophétie. Et s’il y a bien une chose plus redoutable que d’être l’objet d’une prophétie, c’est que des mages aient décidé que vous l’accompliriez, surtout lorsque l’on est pas « un » héros, mais deux, dont les pouvoirs sont partagés et que ce que l’on aimerait par-dessus tout, c’est rentrer chez soi.
Ils réussiront néanmoins leur première tâche, celle de ramener la lumière dans ce monde qui l’a perdue mais ils se heurteront ensuite à leur propre nature.
Il est des amitiés qui commencent mal, puis résistent à tout. Il en est d’autres qui commencent mal et finissent plus mal encore. La rivalité entre Lysaer qui possède le pouvoir de la lumière mais n’a pas appris à en user comme Arithon, élevé par un sorcier, l’a pu, va d’autant plus s’exacerber que la magie maudite de la Brume spectrale qu’ils auront vaincue aura laissé des traces sur leurs âmes.
La gracieuse Elaira, élève de la Prime-enchanteresse, ne pourra être qu’une aide partielle pour Arithon puisque son ordre, même si ses buts sont similaires à celui des mages, s’y oppose presque systématiquement. Quant aux peuples restés fidèles aux princes du temps jadis, ils apprendront dans la douleur ce qu’il en coûte d’avoir si longtemps espéré.
S’ajoutent à ces personnages Dakar, apprenti-magicien ivrogne et prophète, un barde de talent – non, deux – sans compter des dragons, des soldats généreux et des bourgeois cupides et traitres.
Bref, de la fantasy qui sans être vraiment originale – mais c’est là une denrée rarissime – est suffisamment solide et bien écrite pour être agréable à lire.
— Hélène
Éditions Bragelonne
739 pages – 25€
ISBN 978-2-35294-216-0