"La science du Disque-Monde II – Le globe" de Terry Pratchett, Ian Stewart et Jack Cohen
Après beaucoup d’errements, nous savons tous que la terre, notre Terre, n’est qu’un petit globe imperméable à toute magie placé sur le bureau occupé par Rincevent à l’Université de l’Invisible. Nous, nous le savons, et les mages du Disque-monde sont censés le savoir aussi. N’empêche que, sous prétexte d’une partie de campagne où s’amuser au paint-ball pour souder leur équipe, ils ont abouti, les dieux savent comment, sur ce petit globe ridicule et s’y retrouvent impuissants. Pire, ils y ont découvert des elfes !
Et que faire pour empêcher ceux-ci de nuire lorsqu’on ne dispose plus de pouvoirs magiques qui permettraient, peut-être, de les éradiquer ? Il existe bien une parade : encourager la créativité qu’ils recherchent jusqu’à un point tel qu’elle s’anéantira d’elle-même. De même que les dieux du Disque-Monde, les elfes ne sont rien sans la foi. Or, les mages disposent d’un atout de poids depuis que Rincevent a découvert William Shakespeare. Ils vont donc essayer d’orienter le destin de l’humanité pour qu’elle aboutisse à la naissance dudit, ce qui n’est pas évident, surtout quand la reine des Elfes elle-même cherche à leur faire obstacle.
Mais l’archichancellier Ridculle n’est pas né de la dernière pluie.
Bref, il faut tout reprendre depuis les origines. Et c’est là que vont intervenir Ian Stewart et Jack Cohen – non, pas Cohen le Barbare – en alternant les chapitres avec ceux de Pratchett. Une vulgarisation intelligente destinée à illustrer la réalité du Disque-Monde en nous aidant à nous poser les bonnes questions sur la nôtre.
Tout y passe, la physique, la philosophie et le déploiement dans l’espace et le temps des bibliothèques qui, comme chacun s’en doute, n’en forment en réalité qu’une seule, même si toutes ne disposent pas d’un orang-outan pour gardien. Le tout clair, documenté et pertinent ou « comment utiliser au mieux son intelligence pour découvrir les vertus de la patate en même temps que celle du narrativum » qui s’avère, in fine, le moteur de l’évolution.
Une façon pour l’auteur de souligner « pour de sérieux » une philosophie restée sous jacente mais cependant bien perceptible à travers ses multiples romans.
Bref, une saine lecture pour tous les accros du Disque-Monde, sans oublier ceux qui ne le trouvent pas seulement amusant.
Et que faire pour empêcher ceux-ci de nuire lorsqu’on ne dispose plus de pouvoirs magiques qui permettraient, peut-être, de les éradiquer ? Il existe bien une parade : encourager la créativité qu’ils recherchent jusqu’à un point tel qu’elle s’anéantira d’elle-même. De même que les dieux du Disque-Monde, les elfes ne sont rien sans la foi. Or, les mages disposent d’un atout de poids depuis que Rincevent a découvert William Shakespeare. Ils vont donc essayer d’orienter le destin de l’humanité pour qu’elle aboutisse à la naissance dudit, ce qui n’est pas évident, surtout quand la reine des Elfes elle-même cherche à leur faire obstacle.
Mais l’archichancellier Ridculle n’est pas né de la dernière pluie.
Bref, il faut tout reprendre depuis les origines. Et c’est là que vont intervenir Ian Stewart et Jack Cohen – non, pas Cohen le Barbare – en alternant les chapitres avec ceux de Pratchett. Une vulgarisation intelligente destinée à illustrer la réalité du Disque-Monde en nous aidant à nous poser les bonnes questions sur la nôtre.
Tout y passe, la physique, la philosophie et le déploiement dans l’espace et le temps des bibliothèques qui, comme chacun s’en doute, n’en forment en réalité qu’une seule, même si toutes ne disposent pas d’un orang-outan pour gardien. Le tout clair, documenté et pertinent ou « comment utiliser au mieux son intelligence pour découvrir les vertus de la patate en même temps que celle du narrativum » qui s’avère, in fine, le moteur de l’évolution.
Une façon pour l’auteur de souligner « pour de sérieux » une philosophie restée sous jacente mais cependant bien perceptible à travers ses multiples romans.
Bref, une saine lecture pour tous les accros du Disque-Monde, sans oublier ceux qui ne le trouvent pas seulement amusant.
— Hélène
Éditions L’Atalante
493 pages – 20 €
ISBN 978-2-84172-463-5