"Sans cœur, sans âme" de Philippe Halvick
Le livre s’ouvre sur la chronique de la guerre contre les Paladins de Rortuild rédigée par Wyddsec, scribe impérial. Et il s’agit, certes, d’un ennemi redoutable que le royaume de Rortuild, car ces paladins sont immortels et guérissent spontanément des blessures infligées comme des dommages de l’âge, ce qui leur ajoute, si besoin était, une maîtrise des armes peaufinée par des centaines d’années d’expérience.
Il est donc peu de dire que c’est sans grand espoir que l’armée impériale, malgré une remarquable coalition d’un ensemble de races disparates, marche à leur rencontre.
Et tout se passe comme prévu : cette immense armée est rapidement décimée alors même que les paladins, en petit nombre et quoiqu’hérissés de flèches, poursuivent une offensive victorieuse. Oui mais, soudain, tout bascule… et l’invincible armée périt en quelques instants, quasiment anéantie par un sort mystérieux autant qu’inattendu. Il ne reste plus grand-chose d’eux dans des armures quasiment vidées.
Or il se trouve que, de façon tout à fait incompréhensible, deux d’entre eux ont survécu et, si bouleversés soient-ils, n’ont d’autre idée que leur devoir : en informer la Citadelle.
Commence une marche périlleuse qui va les conduire à retrouver celle-ci livrée aux flammes de l’incendie et au pillage des soldats impériaux. Pire, ils vont découvrir par quelle funeste traîtrise les leurs ont péri. Mais, puisqu’eux au moins en ont réchappé et que la précieuse statuette qui contient leur cœur n’est pas encore détruite, ils n’ont plus d’autre choix que de partir à sa recherche.
Ils découvriront en chemin des interlocuteurs bien étranges et des compagnons qui ne le seront pas moins. C’est ainsi que notre héros à l’âme simple va s’encombrer d’une guerrière barbare Koadalan qui, elle, a perdu son âme et sa santé, mais pas sa férocité, et qu’avec son aîné, Syghold, il va voyager comme mercenaire avec une troupe de commerçants saltimbanques, avant de rencontrer un elfe noir. Et en route pour de nouvelles aventures !
Pour changer de ses aventuriers malchanceux, Philippe Halvick aborde cette fois aux rivages de la fantasy. Pour autant, c’est là de la fantasy « pour rire », écrite avec le même amusement contagieux qui caractérise les romans de l’auteur. Ses héros ne sont jamais de tout-à-fait-vrais héros, pas de ceux que leur destin préserve de toute embûche et qui finissent en raflant la fortune ou en épousant la princesse. Pourtant, il leur accorde suffisamment de tendresse pour qu’ils s’en tirent toujours, pas forcément mieux qu’ils ont commencé mais saufs…
Pas de prétention, pas de grandes envolées, juste le livre amusant de l’été, sous une jolie couverture due à Maz Coudray, et c’est tout ce que l’on demande en vacances…
Il est donc peu de dire que c’est sans grand espoir que l’armée impériale, malgré une remarquable coalition d’un ensemble de races disparates, marche à leur rencontre.
Et tout se passe comme prévu : cette immense armée est rapidement décimée alors même que les paladins, en petit nombre et quoiqu’hérissés de flèches, poursuivent une offensive victorieuse. Oui mais, soudain, tout bascule… et l’invincible armée périt en quelques instants, quasiment anéantie par un sort mystérieux autant qu’inattendu. Il ne reste plus grand-chose d’eux dans des armures quasiment vidées.
Or il se trouve que, de façon tout à fait incompréhensible, deux d’entre eux ont survécu et, si bouleversés soient-ils, n’ont d’autre idée que leur devoir : en informer la Citadelle.
Commence une marche périlleuse qui va les conduire à retrouver celle-ci livrée aux flammes de l’incendie et au pillage des soldats impériaux. Pire, ils vont découvrir par quelle funeste traîtrise les leurs ont péri. Mais, puisqu’eux au moins en ont réchappé et que la précieuse statuette qui contient leur cœur n’est pas encore détruite, ils n’ont plus d’autre choix que de partir à sa recherche.
Ils découvriront en chemin des interlocuteurs bien étranges et des compagnons qui ne le seront pas moins. C’est ainsi que notre héros à l’âme simple va s’encombrer d’une guerrière barbare Koadalan qui, elle, a perdu son âme et sa santé, mais pas sa férocité, et qu’avec son aîné, Syghold, il va voyager comme mercenaire avec une troupe de commerçants saltimbanques, avant de rencontrer un elfe noir. Et en route pour de nouvelles aventures !
Pour changer de ses aventuriers malchanceux, Philippe Halvick aborde cette fois aux rivages de la fantasy. Pour autant, c’est là de la fantasy « pour rire », écrite avec le même amusement contagieux qui caractérise les romans de l’auteur. Ses héros ne sont jamais de tout-à-fait-vrais héros, pas de ceux que leur destin préserve de toute embûche et qui finissent en raflant la fortune ou en épousant la princesse. Pourtant, il leur accorde suffisamment de tendresse pour qu’ils s’en tirent toujours, pas forcément mieux qu’ils ont commencé mais saufs…
Pas de prétention, pas de grandes envolées, juste le livre amusant de l’été, sous une jolie couverture due à Maz Coudray, et c’est tout ce que l’on demande en vacances…
— Hélène
Éditions Quid novi ?
295 pages – 19€
ISBN 9-782952-258661