« Artifices & arbalètes – Le Pensionnat de Melle Géraldine IV » de Gail Garriger
Un quatrième et dernier tome qui tient toutes ses promesses en s’achevant, si on l’ose dire, sur un vrai feu d’artifice.
Sophronia Temminnick, comme ses amies Dimity et Agatha, sont en dernière année d’études au pensionnat de Melle Géraldine. Elles s’apprêtent donc à passer de nouvelles épreuves avant d’être reconnues comme espionnes accomplies et entrer dans la vie active, même si Sophronia s’est déjà secrètement engagée auprès du dewan par reconnaissance.
Évidemment, il était cruel d’être éloignée de Savon transformé en loup-garou, mais moins horrible que le perdre tout à fait, mais, sans lui, la vie au pensionnat a perdu beaucoup de son charme.
Le bal d’hiver, où les élèves retrouvent ceux de l’école polytechnique de Bunson, celle qui forme les futurs génies du mal, est donc une attraction bienvenue, même si les trois amies s’y voient assigner une épreuve tout à fait inattendue : échanger leurs rôles de façon assez crédible pour déstabiliser leurs interlocuteurs. Ajouter l’arrogante Preshea à l’épreuve n’est pas pour la faciliter, non plus qu’y rencontrer leur ennemie préférée, Monique de Pelouse. Cependant pouvoir y river son clou au jeune Félix Mercey n’est pas un avantage à dédaigner et puis ce sont bientôt les vacances de Noël.
Un moment agréable pour les retrouvailles familiales et les emplettes et, aussi, pour de nouvelles découvertes de complots par de jeunes espionnes distinguées. Mais qui les croirait ? Quant à chercher des preuves via les dossiers de l’école, c’est le meilleur moyen d’être privées d’assister au Thé du Nouvel An en étant condamnées à s’occuper du professeur Braithwope, vampire aussi dément que distingué… Sauf que ce sera sans doute aussi le meilleur moyen de découvrir exactement le rôle des Vinaigriers et de tenter d’y mettre fin.
Une histoire qui, après un début faussement tranquille, passe à la vitesse supérieure et au pas de course pour notre plus grand plaisir et s’achève par une multitude de découvertes inattendues.
Et comme il était tout à fait évident que de telles aventures précédaient la création du Protectorat de l’ombrelle, elles ne peuvent que donner l’envie d’en relire la série avec plus d’amusement encore.
Éditions Orbit
Traduction : Sylvie Denis
375 pages – 16,90€
ISBN : 978-2-36051-121-1