"Le Dragon et la licorne – Tome I" d’A.A. Attanasio
Avant même l’aube des temps existaient les dragons, mais tous n’étaient que la manifestation de pure énergie de l’unique Grand Dragon. D’autres énergies existaient, sous la forme des Seigneurs du Feu, et les unes se nourrissaient des autres.
Aussi, lorsque les Seigneurs du Feu firent appel à un unicorne du soleil, même la volonté du dragon ne put déloger de ses montagnes cette petite humaine en laquelle s’était incarné un puissant démon d’entre eux, Laïloken.
Mais l’on ne naît pas d’une femme vertueuse sans se prendre au jeu de « Dieu » et La retrouver après L’avoir crue perdue, changera la destinée du démon sans diminuer ses pouvoirs.
Au cours des siècles, la vie, ce parasite, s’est cependant développée sur les flancs du dragon et les guerres entre les hommes ne sont pas moindres que celles entre les dieux. C’est pourquoi, grâce à la magie enseignée par sa vieille nourrice et par le biais d’un cadeau, Ygrane, la toute jeune reine des Celtes tentera d’obtenir l’aide du Furieux, le maître des Ases. Et parce qu’en ce temps-là, même les dieux respectaient les usages, fut-ce de mauvais gré, elle en obtiendra sinon de l’aide, du moins un cadeau : le pouvoir d’invoquer la licorne.
Ygrane devra donc se résoudre à épouser le duc Gorlois, ce romain dont l’alliance était voulue par les druides, et lui donnera une fille, Morgeu, dans les veines de laquelle passera bien du pouvoir, même si elle est surtout la fille de son père. Et c’est elle qui trouvera « par hasard » Laïloken, ramenant ainsi auprès de sa mère celui qui lui redonnera l’espoir. Car, si malheureuse qu’elle ait été de s’unir à Gorlois par raison, Ygrane a eu la vision de celui qu’elle attend, le roi ennemi qui unira leurs peuples. Petit chagrin d’une traduction trop précise et de la répétition, il a le cheveu noir et des yeux jaunes ce qui, pour le lecteur français, évoquerait plutôt ceux d’une chèvre.
Si longue soit-elle, la quête du démon, qui finira par être connu sous le nom de Myrddin puis celui de Merlinus, l’amènera à trouver enfin les frères Aurélianus, puis à accompagner leur vengeance et leur ascension vers le pouvoir afin que le plus jeune puisse accéder au rang de Pendragon, Uther Pendragon, le roi dont a rêvé Ygrane.
Une nouvelle fois l’histoire de Merlin, certes, mais avec un grand détour par les mythologies scandinaves et le « big-bang » servi ici par une théogonie toute particulière, inhabituelle dans la matière de Bretagne.
Bref, un agréable moment à passer en compagnie de l’auteur.
Aussi, lorsque les Seigneurs du Feu firent appel à un unicorne du soleil, même la volonté du dragon ne put déloger de ses montagnes cette petite humaine en laquelle s’était incarné un puissant démon d’entre eux, Laïloken.
Mais l’on ne naît pas d’une femme vertueuse sans se prendre au jeu de « Dieu » et La retrouver après L’avoir crue perdue, changera la destinée du démon sans diminuer ses pouvoirs.
Au cours des siècles, la vie, ce parasite, s’est cependant développée sur les flancs du dragon et les guerres entre les hommes ne sont pas moindres que celles entre les dieux. C’est pourquoi, grâce à la magie enseignée par sa vieille nourrice et par le biais d’un cadeau, Ygrane, la toute jeune reine des Celtes tentera d’obtenir l’aide du Furieux, le maître des Ases. Et parce qu’en ce temps-là, même les dieux respectaient les usages, fut-ce de mauvais gré, elle en obtiendra sinon de l’aide, du moins un cadeau : le pouvoir d’invoquer la licorne.
Ygrane devra donc se résoudre à épouser le duc Gorlois, ce romain dont l’alliance était voulue par les druides, et lui donnera une fille, Morgeu, dans les veines de laquelle passera bien du pouvoir, même si elle est surtout la fille de son père. Et c’est elle qui trouvera « par hasard » Laïloken, ramenant ainsi auprès de sa mère celui qui lui redonnera l’espoir. Car, si malheureuse qu’elle ait été de s’unir à Gorlois par raison, Ygrane a eu la vision de celui qu’elle attend, le roi ennemi qui unira leurs peuples. Petit chagrin d’une traduction trop précise et de la répétition, il a le cheveu noir et des yeux jaunes ce qui, pour le lecteur français, évoquerait plutôt ceux d’une chèvre.
Si longue soit-elle, la quête du démon, qui finira par être connu sous le nom de Myrddin puis celui de Merlinus, l’amènera à trouver enfin les frères Aurélianus, puis à accompagner leur vengeance et leur ascension vers le pouvoir afin que le plus jeune puisse accéder au rang de Pendragon, Uther Pendragon, le roi dont a rêvé Ygrane.
Une nouvelle fois l’histoire de Merlin, certes, mais avec un grand détour par les mythologies scandinaves et le « big-bang » servi ici par une théogonie toute particulière, inhabituelle dans la matière de Bretagne.
Bref, un agréable moment à passer en compagnie de l’auteur.
— Hélène
Éditions Calmann-Lévy
217 pages – 17 €
ISBN 978-2-7021-4008-6