"Tant qu’il y aura des puces" de Philippe Halvick
Paul Chuiêpe est policier, un excellent policier. Enfin, il en était un avant le drame. Maintenant, ce n’est plus qu’un alcoolique à la traîne de la belle Anna Wang, sa coéquipière, moins gradée mais plus efficace.
Besoin de l’éloigner ou de lui changer les idées, ce sera lui qui sera chargé d’élucider la disparition d’un cadavre à la morgue de Logops, un petit bourg sans histoires ou qui l’était jusqu’alors. Pire, ce cadavre, c’est celui d’un policier, il est donc exclu que cela reste impuni.
Vu la quantité d’alcool dont Paul a besoin préalablement à sa mise en route, on ne peut que s’apitoyer sur le sort d’Anna mais, après tout, elle a de l’amitié pour lui…
Tout ça pourrait se dérouler gentiment après qu’ils aient contacté la police locale et se soient logés dans une auberge partagée avec un nombre impressionnant de chats si malheureusement le cadavre, une fois retrouvé, ne s’apprêtait à les tuer… Un ex-collègue trucidé, ce n’est pas drôle, quand on le retrouve zombie, ça l’est encore moins.
Il y a bien une vieille du coin, moitié braconnière, moitié sorcière, qui pourrait les aider quoiqu’elle n’y soit pas spontanément disposée. Il y aurait aussi bien des choses qu’il faudrait éclaircir lorsqu’on interroge le peu aimable directeur de l’usine du coin et qu’on se heurte à un mur de secrets.
En fait, on meurt beaucoup dans ce petit bourg tranquille et si cela doit donner des zombies, encore que Paul écarte d’emblée toute explication fantastique, il vaudrait mieux que l’enquête soit rapidement bouclée. Mais quand cette « zombitude » se met à toucher le vivants et, pire, sa coéquipière, Paul ne fera pas de quartier et comme, à tout mal, il existe un remède, il faudra bien qu’il le découvre.
Bref, la spécialité de Ph. Halvick, un roman complètement déjanté et fort drôle, juste ce qu’il faut le temps d’un tranquille farniente, à l’ombre sous un parasol et accompagné d’un boisson fraîche… sans trop d’alcool… ou peut-être que si, après tout.
Vu la quantité d’alcool dont Paul a besoin préalablement à sa mise en route, on ne peut que s’apitoyer sur le sort d’Anna mais, après tout, elle a de l’amitié pour lui…
Tout ça pourrait se dérouler gentiment après qu’ils aient contacté la police locale et se soient logés dans une auberge partagée avec un nombre impressionnant de chats si malheureusement le cadavre, une fois retrouvé, ne s’apprêtait à les tuer… Un ex-collègue trucidé, ce n’est pas drôle, quand on le retrouve zombie, ça l’est encore moins.
Il y a bien une vieille du coin, moitié braconnière, moitié sorcière, qui pourrait les aider quoiqu’elle n’y soit pas spontanément disposée. Il y aurait aussi bien des choses qu’il faudrait éclaircir lorsqu’on interroge le peu aimable directeur de l’usine du coin et qu’on se heurte à un mur de secrets.
En fait, on meurt beaucoup dans ce petit bourg tranquille et si cela doit donner des zombies, encore que Paul écarte d’emblée toute explication fantastique, il vaudrait mieux que l’enquête soit rapidement bouclée. Mais quand cette « zombitude » se met à toucher le vivants et, pire, sa coéquipière, Paul ne fera pas de quartier et comme, à tout mal, il existe un remède, il faudra bien qu’il le découvre.
Bref, la spécialité de Ph. Halvick, un roman complètement déjanté et fort drôle, juste ce qu’il faut le temps d’un tranquille farniente, à l’ombre sous un parasol et accompagné d’un boisson fraîche… sans trop d’alcool… ou peut-être que si, après tout.
— Hélène
Éditions Quid novi ?
190 pages – 19€
ISBN 9-782952-258647