« La Quête d’Espérance I – Izaïn, né du désert » de Johan Heliot

Toutefois, Fentz, « artiste » en fuite hébergé à bord, s’intéresse lui aussi de bien près au jeune réfugié. S’il bénéficie de l’indulgence de la capitaine parce qu’il sculpte la corne d’Espérance, son animal-vaisseau, il cherche tous les moyens pour retourner à une vie de cour qui lui manque.
Or, contre toute attente, Légyria a décidé de se diriger vers la proche Baas’Abell, ville des plus dangereuses, au motif d’y faire des affaires particulièrement fructueuses en ces temps de troubles mais aussi de se venger du meurtrier de son père.
Les choses ne se dérouleront pas vraiment comme prévu, aussi son navire, s’il peut repartir avec la cargaison prévue, aura-t-il la charge de passagers imprévus dont certains clandestins, et quoi de plus tentant qu’un bâtiment plein d’un possible butin ?
Johan Heliot nous livre là le premier tome d’une aventure « pour la jeunesse » bien agréable à lire. Il n’est point courant de voyager sur des céphalopodes, certes, pas plus dans le désert qu’en mer ou dans les airs, comme le prévoient les futurs tomes, mais n’est-ce pas le voyage qui importe, au fond, et les voyageurs ?
Éditions L’Atalante
Coll. Jeunesse
189 pages – 10 €
ISBN 978-2-84172-479-6